CHR Metz : VIDAL Sentinel, la solution pour détecter les prescriptions à risque

Pauline Fréry : Maintenant qu’on utilise VIDAL Sentinel, chaque pharmacien consulte le logiciel avant de démarrer son analyse pharmaceutique et commence par les patients qui ont un score non nul donc indépendamment d’une modification thérapeutique. Enfin, on va s’en servir aussi pour déployer la pharmacie clinique par le biais de nos externes en pharmacie qui se rendent dans les services et font la visite médicale avec les médecins. Ils consultent le logiciel avant d’y aller et peuvent directement transmettre les problèmes rencontrés au prescripteur.

Pauline Fréry : Les avantages sont nombreux pour notre pratique. Tout d’abord, cette solution sécurise la validation des ordonnances et limite les erreurs au maximum, d’autant que la base VIDAL sur laquelle elle s’appuie est très complète et s’apparente, de mon point de vue, à un algorithme d’intelligence artificielle. Lorsque vous arrivez en fin de journée et qu’il vous reste 200 ordonnances à valider, vous appréciez qu’un outil mette en lumière les prescriptions qui sont les plus à risque et vous permette de prioriser vos actions. Le deuxième avantage majeur vient du fait que, dans un petit hôpital comme le nôtre, où nous ne sommes que 3, voire 4 pharmaciens, nous sommes souvent débordés et livrés à nous-mêmes. Ainsi, lorsque nous sommes d’astreinte de week-end, nous disposons, avec VIDAL Sentinel, d’une aide substantielle pour assurer nos missions de manière sécurisée.

Les pharmaciens qui utilisent le logiciel trouvent tous qu’il est facile d’utilisation et ergonomique. Ils n’ont pas rencontré de problèmes particuliers à ce jour

Pauline Fréry : Pour cela, on a commencé par faire une qualification opérationnelle pour s’assurer que les informations contenues dans notre logiciel métier étaient correctement transmises à Sentinel. Et nous avons utilisé Sentinel à la suite de notre analyse traditionnelle pour voir si on repérait des soucis qui n’auraient pas été vus par l’analyse traditionnelle. On a conclu que le logiciel était suffisamment fiable, qu’il permettait un meilleur ciblage des patients à risque. On a également vu une augmentation de l’acceptation de notre intervention pharmaceutique et donc, on a décidé de l’intégrer à notre outil.